AMIENS / LILLE: Le Barriérico.

Introduction

AMIENS / LILLE, le derby des Hauts de France de Liguain : le Barriérico.

Une référence (subtile) à la rupture du garde-corps lors du précédent match le 30 septembre 2017. Ce soir là, une barrière avait cédé sous le poids des supporters lillois. Plus gros que hauts de France sur le coup. Avec, au tapis, et au bilan, une vingtaine de blessés légers. Plus de peur que de mal. Et des petits bisous aux estropiés au passage.

Mais énorme déferlement BFMTVoïde en direct, avec un vent de panique médiatique qui annonçait des morts et des urgences absolues. Un reporter avait même diagnostiqué un cas de peste bubonique chez un rescapé, rang A, place 72.... Un beau ramdam auquel le staff de l’ASC foot n’était que moyennement pas du tout préparé. Avec des dérapages, et des maladresses. Et un lynchage médiatique. Alors que tout le monde était sorti de l’hosto le lendemain matin. Pour au final, comme l’a ensuite écrit William SHAKESPEARE, commentateur de la Premier League : beaucoup de bruit pour rien…

Mais des conséquences  pour le club amiénois :

- le préfet refuse désormais l’accueil simultané, en tribune, de Pierre MENES et MAÏTE ;

- le renforcement de toutes les structures métalliques a coûté une blinde. Obligé de tout regalvaniser en Adamantium. Le rab a  été injecté dans le squelette de WOLFERINE. Enfin, ce qu’il en restait. Après qu’on y ait trempé celui de Régis GURTNER ;

- la rancoeur tenace des lillois. On peut les comprendre : bien partis, et menant 1/0 le soir de la barrière, ils avaient du rejouer le match, pour se faire piner cette seconde fois, 3/0.

Matériel et méthodes

En mémoire de cette funeste soirée toboggan, les supporters lillois avaient donc décidé de porter ce samedi 15 septembre un gilet jaune. Et pas seulement pour rendre hommage à leurs soirées RICARD. Résultats : 500 agents de la SANEF dans le parquage visiteurs. Mais qui étaient ce soir plus postés sur l’autoroute du bonheur que sur l’A1. Oui, belle victoire lilloise 3/2.

Résultats

Que dire… On a souffert. Puis on a espéré... Pour au final se désespérer.

Discussion

Dès le coup de sifflet, la rétine crâmée par le maillot jaune fluo des lillois (les fourbes), les amiénois auront joué contre des soleils vivants, et auront été aveuglés par la vitesse et le pressing des nordistes.

Puis au bout de 20 minutes la malchance : avec Alexis BLIN qui se déchire ; ça aurait été en boîte à partir de 23h, ça allait. Mais là, les ischio sur le terrain… c’était plutôt la cata.

Et si le club amiénois avait réussi le plus beau mercato d’été, là Christophe PELISSIER envisage désormais de préparer le concours d’entrée en école d’infirmières. Car on a désormais une infirmerie classée 3 étoiles dans le tripadvisor de Yoann GOURCUFF...

Tactiquement, parti d’emblée sur un 4 2 3 1, coach PELISSIER a rapidement dû glisser sur un 0 0 10. Pour faire le dos rond en défense. Car en hommage aux journées du patrimoine, les lillois avaient sorti leur Pépé. Mais là, le Nicolas des grands soirs : auteur de 3 buts.

Car juste avant la mi-temps Prince GOUANO, dans sa surface, choisit plutôt de dégager le lillois devant lui que le ballon. Premier pénalty pour Lyon Lille. Transformé par Pépé (Amiens 0 / Lille 1).

Puis au bout de 10 minutes en seconde mi-temps Bakaye DIBASSY mis à l’amende par le même papy. Faute. Et second pénalty pour Lyon Lille. Retransformé par Pépé (Amiens 0 /  Lille 2).

Fin du festival Pépé à la 78^ème mais en prenant soin de tromper une nouvelle fois Régis GURTNER (Amiens 0 / Lille 3).

Puis la révolte amiénoise. Et l’entrée de notre plombier polonais qui colmate un peu à la 79^ème: but de Rafal KURZAWA (Amiens 1 / Lille 3)

Ensuite le feu. Et fin de moisson pour les lillois avec Moussa KONATE fauché dans la surface à la 82^ème:  pénalty pour Lyon Amiens. Si on recolle le stade va entrer en fusion. Mais Moussa bute sur MAIGNAN…

Pour finir, caviar à la 92^ème de Saman GHODDOS qui nettoie la lucarne lilloise sur coup franc (Amiens 2 / Lille 3). Trop tard. Coup de sifflet final, le prof ramasse les copies. Punaise, il nous restait encore les deux derniers exos à faire….

Conclusion

Menés 3/0 sans discussion, un réveil amiénois tardif, pour revenir à 3/2. Avec un pénalty raté qui fait un peu mal à la tête (et plus bas).

Finalement, l’installation des tribunes debout à la Licorne, c’est bien.

Depuis ce soir on éprouve quelques difficultés pour s’asseoir.

La plus belle action du match côté amiénois