J2: AMIENS - ANGERS 0 / 2

ANGERS NOCIDE

Samedi 12 aout. 20h, second match du championnat Conforamarien.

Avec la réception d’Angers.

Un match à prendre. Pour se relancer après le carnaval brésilien de la semaine dernière.  

Pour engranger de la confiance. Et pour ouvrir le compteur des petits points pour le classement final.

Bon, c’est raté : défaite 2/0 (buts de Crivelli à la 27^ème et de Mangani à la 56^ème ).

Une bonne domination, mais malheureusement stérile des amiénois en première mi-temps. Une baisse de régime en seconde. Et deux coups de poignard des angevins plus pragmatiques et terriblement réalistes. Merci, bon match... L’addition aurait même pu être plus lourde. Bon, c’est sûr, si les planètes s’étaient alignées dans le bon axe un nul était également jouable (un poteau et un but refusé pour les amiénois). Mais avec des si on aurait également mis Paris en bouteille la semaine dernière.

Pour le petit bilan, les raisons de stresser :

- les sueurs froides dans le bas du dos dès que la balle arrive dans la zone de nos 18 mètres,

- les petites fautes techniques,

- la choucroute garnie servie à la pause, et le coup de barre apathique que sa digestion génère chez les joueurs amiénois en seconde mi-temps,

- le micro du speaker Jérôme JEAN qui claque un RTT un jour de match,

- les ampoules LED des nouveaux panneaux lumineux du stade qui vont nous cramer la rétine avant la nouvelle année.

Les raisons d’espérer :

- il n’a pas plu,

- la bonne entame de match et l’envie des amiénois,

- Gael KAKUTA,

- le kop amiénois qui aura encouragé et chanté toute la partie, même à 0/2 : un grand BRAVO les gars.

Sinon après deux journées Amiens est donc déjà dans le grupetto…

Winston CHURCHILL-JOANNIN avait promis du sang, de la peine, des larmes et de la sueur pour cette saison. Effectivement, il va falloir serrer les dents.

On a déjà pris la vitesse de croisière à 2/0.

Et la semaine prochaine direction le chaudron à Saint Etienne.

Vraiment pas évident d’aller chez les verts pour se sortir de la zone rouge.

Mais bon, après tout peu importe la direction du vent.

Ce qui compte, c’est de continuer à avancer.

Les titulaires

Régis GURTNER : Christique. Un coup de lance et de crampons dans les côtes dès la 10ème par le centurion CRIVELLI. Puis cloué une première fois sur la croix par le même odieux CRIVELLI à la 27^ème minute. Décroché par saint Thomas, aidé de saint Mathieu. A peine remis, recloué une seconde fois sur le mont Golgotha par un lob vicieux de l’ignoble MANGANI à la 56^ème. Mais il va falloir que les défenseurs le soutiennent un tout petit peu plus. Car à force de se faire transpercer les mains par ces gros clous rouillés, il va finir par choper le tétanos avant les vacances de la Toussaint.

Khaled ADENON : A l’arrivée des vagues angevines on entendait son capitaine hurler dans la tempête K’à l’aide ! K’à l’aide ! Petit taquet donc sur CRIVELLI, le bourreau d’Angers (carton jaune), mais le navire amiénois a quand même au final sombré.

Mathieu BODMER : Après deux minutes, charge angevine. Et déjà plein le dos. Quelques belles transversales ensuite. Mais a plus pesé sur la cheville de CAPELLE à la 39^ème (carton jaune) que sur le jeu amiénois.

Issa CISSOKHO : Si Issa cissokho, six cent Issa scieront six cents sokho. Ce jour s’est juste contenté de scier de l’angevin. Déjà pas mal.

Bakaye DIBASSY : Lui a découpé Angers au mètre : une reconversion professionnelle toute trouvée à la fin de sa carrière.

Thomas MONCONDUIT : Toujours très à l’écoute des conseils du coach : le Monconduit auditif. Aura par quelques belles chevauchées plusieurs fois sonné la révolte. Mais dommage, ses partenaires seront restés sourds à ses coups de trompe.

Guessouma FOFANA : Toujours un Fofana. Mais un vrai guerrier. Remplacé par Guy NGOSSO à la 82^ème.

Charly CHARRIER : Grosse activité mais souvent étouffé et neutralisé par la prise à deux des adversaires. Pas en veine, pour conjurer le sort, aura décidé de toucher du bois à la 31^ème : le poteau gauche de ce gros chatteux de LETELLIER. Remplacé par DOMPE à la 62^ème.

Harisson MANZALA : Un L pour un N, et Harisson crée le nouveau cocktail de la saison, le Manzala. Servi non pas au Carré rouge, mais sur le rectangle vert. Et celui là pas à base de pommes vertes. Mais de talonnades et de feintes de corps.

Seybou KOITA : D’après la tribune nord et sa banderole, « Les chèvres ont une faim de loup ». Mais les supporters et le coach PELISSIER recherchent surtout un renard des surfaces. Seybou n’a malheureusement pas encore réussi sur ce match à se réincarner en ce petit animal fort utile aux équipes de foot. Mais il y travaille.  Remplacé par Brighton LABEAU à la 82^ème.

Gael  KAKUTA : Intouchable. A survolé la rencontre par sa classe et son talent. Et a envoyé du feu de Bengale : normal quand tu viens de Kakuta. But refusé à la 84^ème pour hors-jeu. C’est fort dommage. Aurait pu embraser la fin de rencontre.

Les remplaçants

Brighton LABEAU : N’aura eu que peu de temps pour parcourir et labourer le terrain. LABEAU bine mais aura perdu le fil. Juste chopé un petit carton, et n’aura pu récolter le fruit de son travail.

Jean Luc DOMPE : A tenté le shampoing aux œufs cette semaine. Mauvaise pioche : contaminés au fitopromil : sa courte chevelure est devenue toute gris-argentée ! L’avantage, on ne voit plus que lui sur le terrain.

Guy N’GOSSO : Comme Donald TRUMP aux Nords-Coréens, Guy avait promis le feu et la fureur aux angevins. Mais n’a pas eu le temps de balancer ses missiles dans les cages adverses.

Et pendant ce temps là Monsieur SEGUIN lui, bouffe vegan et sans gluten (photo Antoine CAUX, merci à lui!)